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Justice "Verdict d'apaisement" pour des syndicalistes viticoles à Perpignan

Le TGI de Perpignan a condamné lundi soir cinq vignerons syndicalistes à des peines légères, avec sursis, pour des actions menées en 2002 contre des camions citernes appartenant à des négociants, a-t-on appris mardi de source syndicale.

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Jean-Claude Balmigères, président de la cave coopérative de Calce, a été condamné à huit mois de prison et 1500 euros d'amende. Une condamnation à six mois de prison et une amende de 1500 euros a été prononcée à l'encontre d'Alain Torreilles, vigneron à Baixas, tandis que Francis Bonet, président de la cave d'Estagel, recevait une peine de trois mois d'enprisonnement et 1000 euros d'amende. Toutes les peines ont été assorties de sursis.

Jean Roger, président du syndicat de vignerons des Pyrénées-Orientales, et Georges Moneger, président de la cave coopérative de Maury, qui affirmaient ne pas avoir pris part à l'expédition, ont été relaxés au bénéfice du doute.

A l'audience du 7 mars, le ministère public avait requis des peines allant de 18 mois de prison avec sursis, avec deux ans de privation des droits civiques pour Jean Roger, jusqu'à neuf mois de prison avec sursis.

Me Pierre Parrat, l'un des avocats des vignerons, a considéré qu'il s'agissait d'un "verdict d'apaisement". "Il y a des peines qui honorent comme celles-ci, appliquées à des faits non infamants, pour défendre un produit bien fait qu'on n'arrive plus à vendre pour en vivre".

Les vignerons étaient accusés d'avoir vidé des camions citernes de vin appartenant à des négociants pour protester contre la mévente de leurs vins et les prix trop bas qui leur étaient appliqués en 2002.

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